Voici les 2 premiers conseils:
2 techniques simples pour cesser
de devoir toujours répéter avec un enfant difficile
Par Daniel Lambert, maître en psychologie
J'en avais vraiment marre
de toujours devoir répéter!!!
Ramasse tes jouets, lâche ta soeur,
viens prendre ton bain, mange tes légumes,
mets tes bottes, ferme la télé, c'était INTERMINABLE!
Devoir toujours répéter plusieurs fois pour
qu'enfin notre enfant nous écoute
est une perte colossale d'énergie.
Voici les trucs que j'ai découverts
et appliqués avec succès au fil du temps.
1- Je donnais TROP d'avertissements!!!
En fait, en donnant des avertissements répétés
mon fils apprenait à ne pas écouter ma
première demande. Pourquoi s’empresser de faire
ce que je lui demandais si de toute façon,
j'allais le répéter au moins trois fois de plus?
En y repensant bien, j'ai fait la même chose
avec ma mère lorsque j'étais enfant.
Je me revois encore devant la télé alors que
ma mère me demande de les rejoindre pour souper.
Je SAVAIS que je pouvais faire semblant
de ne pas l'avoir entendu, jusqu'au troisième appel,
parce qu'après le troisième appel, c'est mon père
qui m'appelait et lui, il ne parlait pas souvent,
mais on sentait que c'était sérieux quand il le faisait ;-)
Une solution
Avec le temps, voici ce que j'ai compris
et comment je me suis adapté ;-)
Lorsque je dois demander quelque chose
à mon fils, je vais le voir pour pouvoir
lui toucher physiquement afin de m'assurer
que j'ai son attention.
Je lui fais une demande COURTE et CLAIRE.
S'il ne fait pas ce que je viens de lui demander,
je lui décris la CONSÉQUENCE LOGIQUE.
Et j'applique cette conséquence.
2- Éviter d'utiliser des conséquences
qui ne sont pas logiques ou qui sont
difficiles à appliquer
Par exemple «Je vais jeter tous vos jouets
si vous ne les ramassez pas!», est une
conséquence qui risque fort de NE PAS fonctionner.
Le pire c'est lorsque nous avons DÉJÀ menacé
les enfants avec une conséquence que
nous n'avons finalement pas appliquée.
Là, s'ils avaient des doutes, ils n'en n'ont PLUS.
La conclusion des enfants est alors quelque chose
du genre «Maman/Papa en dit bien des choses,
mais ça n'arrive jamais». Ça ne les incite donc pas
à nous prendre au sérieux.
Une solution : PRÉVENIR!
Faites une liste des choses auxquelles
vous tenez et où votre enfant ne vous écoute pas.
(Assurez-vous que la liste n'est pas trop longue,
une bataille à la fois)
Prenez les trois items les plus importants
à régler pour vous et pour chacun d'eux
demandez-vous quelles seraient les
conséquences logiques dans la vie
si quelqu'un refusait de faire ce que vous demandez.
Choisissez une conséquence logique que
vous serez à l'aise d'appliquer avec votre enfant
s'il ne vous écoute pas.
La prochaine fois, demandez UNE fois,
puis décrivez calmement votre conséquence
si votre enfant ne vous écoute pas.
Voilà pour aujourd'hui !
Je vous donne RDV demain (dans votre courriel)
pour voir comment éviter d'entrer dans des luttes
de pouvoir avec nos enfants
(oh que j'ai fait ça souvent avec mon premier!)
et comment ne PAS élever la voix!
Oui, oui, c'est possible! Non seulement possible,
mais il faut le faire!
Pensez-y. On veut que notre enfant cesse de crier,
contrôle mieux sa frustration et nous on crie
lorsqu'on n'en peut plus?!
Ça ne marche pas.
Bien que croyez-moi je comprends
que les enfants difficiles puissent
nous rendre à bout, on doit se donner
des moyens pour mieux maîtriser la situation.
On se voit demain alors!
D'ici là, prenez soin de VOUS.
Plus vous le ferez, plus vous aurez d'énergie
pour faire ce qu'il faut afin d'aider votre enfant.
Ici Daniel Lambert, maître en psychologie
et auteur du guide pratique L'enfant qui fait des crises
de toujours devoir répéter!!!
Ramasse tes jouets, lâche ta soeur,
viens prendre ton bain, mange tes légumes,
mets tes bottes, ferme la télé, c'était INTERMINABLE!
Devoir toujours répéter plusieurs fois pour
qu'enfin notre enfant nous écoute
est une perte colossale d'énergie.
Voici les trucs que j'ai découverts
et appliqués avec succès au fil du temps.
1- Je donnais TROP d'avertissements!!!
En fait, en donnant des avertissements répétés
mon fils apprenait à ne pas écouter ma
première demande. Pourquoi s’empresser de faire
ce que je lui demandais si de toute façon,
j'allais le répéter au moins trois fois de plus?
En y repensant bien, j'ai fait la même chose
avec ma mère lorsque j'étais enfant.
Je me revois encore devant la télé alors que
ma mère me demande de les rejoindre pour souper.
Je SAVAIS que je pouvais faire semblant
de ne pas l'avoir entendu, jusqu'au troisième appel,
parce qu'après le troisième appel, c'est mon père
qui m'appelait et lui, il ne parlait pas souvent,
mais on sentait que c'était sérieux quand il le faisait ;-)
Une solution
Avec le temps, voici ce que j'ai compris
et comment je me suis adapté ;-)
Lorsque je dois demander quelque chose
à mon fils, je vais le voir pour pouvoir
lui toucher physiquement afin de m'assurer
que j'ai son attention.
Je lui fais une demande COURTE et CLAIRE.
S'il ne fait pas ce que je viens de lui demander,
je lui décris la CONSÉQUENCE LOGIQUE.
Et j'applique cette conséquence.
2- Éviter d'utiliser des conséquences
qui ne sont pas logiques ou qui sont
difficiles à appliquer
Par exemple «Je vais jeter tous vos jouets
si vous ne les ramassez pas!», est une
conséquence qui risque fort de NE PAS fonctionner.
Le pire c'est lorsque nous avons DÉJÀ menacé
les enfants avec une conséquence que
nous n'avons finalement pas appliquée.
Là, s'ils avaient des doutes, ils n'en n'ont PLUS.
La conclusion des enfants est alors quelque chose
du genre «Maman/Papa en dit bien des choses,
mais ça n'arrive jamais». Ça ne les incite donc pas
à nous prendre au sérieux.
Une solution : PRÉVENIR!
Faites une liste des choses auxquelles
vous tenez et où votre enfant ne vous écoute pas.
(Assurez-vous que la liste n'est pas trop longue,
une bataille à la fois)
Prenez les trois items les plus importants
à régler pour vous et pour chacun d'eux
demandez-vous quelles seraient les
conséquences logiques dans la vie
si quelqu'un refusait de faire ce que vous demandez.
Choisissez une conséquence logique que
vous serez à l'aise d'appliquer avec votre enfant
s'il ne vous écoute pas.
La prochaine fois, demandez UNE fois,
puis décrivez calmement votre conséquence
si votre enfant ne vous écoute pas.
Voilà pour aujourd'hui !
Je vous donne RDV demain (dans votre courriel)
pour voir comment éviter d'entrer dans des luttes
de pouvoir avec nos enfants
(oh que j'ai fait ça souvent avec mon premier!)
et comment ne PAS élever la voix!
Oui, oui, c'est possible! Non seulement possible,
mais il faut le faire!
Pensez-y. On veut que notre enfant cesse de crier,
contrôle mieux sa frustration et nous on crie
lorsqu'on n'en peut plus?!
Ça ne marche pas.
Bien que croyez-moi je comprends
que les enfants difficiles puissent
nous rendre à bout, on doit se donner
des moyens pour mieux maîtriser la situation.
On se voit demain alors!
D'ici là, prenez soin de VOUS.
Plus vous le ferez, plus vous aurez d'énergie
pour faire ce qu'il faut afin d'aider votre enfant.
Ici Daniel Lambert, maître en psychologie
et auteur du guide pratique L'enfant qui fait des crises